La Salle des Gardes, du deux roues et des calèches : Après avoir gravi le monumental escalier menant à la Salle des Gardes, ce sont des calèches, des bicyclettes et quelques motocyclettes qui nous accueillent.
On remarquera la présence d’une caisse de cabriolet à « cul de singe » : ça ne s’invente pas…
…mais aussi et surtout une chaise hollandaise ou sjees, à la peinture rupestre sur le tablier tout à fait remarquable. C’est un cabriolet de fantaisie monté sur un train à 2 roues. Connue en France sous le nom de « fliguette »…
Aura également retenu notre attention le Derny type « Bordeaux-Paris » aux couleurs de Motul.
En passant dans l’antichambre double, voici la coupe Gordon-Bennett prêtée par l’Automobile Club de France. Entièrement en argent, ce trophée récompensant le champion de compétitions automobiles internationales fût crée par James Gordon-Bennett sémillant propriétaire du New York Herald en 1899. Elle permettra à de grands noms de l’automobile de s’illustrer jusqu’en 1932.
La salle à manger de l’Empereur et Ferrari : Dans la salle à manger de l’Empereur, Colette tombe en arrêt devant la gracile silhouette de la Ferrari 166 M « Barchetta* » (1949) mère de toutes les sportives légendaires au cheval cabré. Cette voiture a remporté les 24 Heures du Mans 1949.
*: petit bateau, en italien….
Antichambre: gravures et affiches de Rob Roy
Plus loin dans l’antichambre du Roi de Rome : Pierre et Alain s’extasient – à juste titre – sur l’exposition dédiée à Rob Roy peintre de la vitesse, avec notamment de remarquables projets d’affiche dont celle qui illustre les salutations royales de la cour d’Angleterre à l’ensemble des pilotes se préparant à participer au GP sur le circuit de Silverstone en 1950, première année du Championnat du Monde F1
Galerie du bal : la vitesse électrique
Même si nous n’avons pas présenté de manière exhaustive toutes les merveilles exposées dans ce cadre remarquable, on évoquera tout de même la maquette de la Venturi VBB-3 (2016) qui battra un record de vitesse – jamais égalé depuis – à 549 km/h par la grâce de la fée électricité. Elle fait écho à la « Jamais Contente » conçue par Camille Jenatzy qui par la magie de cette énergie à la mode franchira en 1899 sur la ligne droite d’Achères, la barre symbolique des 100 km/h . Elle fait d’ailleurs partie des collections privées du Musée National de l’Automobile.
Texte: Paul. Photos: Paul/Yannick. Mise en page: Atelier RvR. A suivre ! ♫