Tour Auto 2021 – Etape 1 – Paris / Beaune
Qui a dit que les « Reinistes » n’étaient pas passionnés de rallyes automobiles à l’ancienne ? C’est en fait une bonne dizaine de membres qui sont disséminés sur les routes de France pour entendre rugir ces mécaniques bien huilées.
7 h 30 Courances, Essonne,
Dès potron minet, c’est à la sortie du château de Courances, que les premiers concurrents s’élancent. Ca pique un peu les yeux à 7 h 30, mais ça valait le coup de quitter la couette pour entendre miauler le V12 Matra, ou les belles Ferrari.
D’ailleurs toute la gamme des modernes est présente par l’entregent d’un concessionnaire toulousain. On surprendra même Sylvain, influenceur sur la chaine Vilebrequin au volant de l’une d’entre elles. On aura surtout le plaisir de voir passer Aurélien et Gerry, les joyeux lurons de Wheelers Dealers France sur Alfa Roméo, suivi de près du duo Gagick sur Autobianchi.
On y aperçoit aussi Nicolas Prost au volant de l’une des deux barquettes Matra engagées. Tiens, voici l’influenceur du Billet Auto, ainsi que Quentin de Mécanicus qui suivent également l’épreuve de près.
Mais quittons Pascalou, Jean-Grégoire et Xavier pour aller nous égayer sur les routes bourguignonnes.
10 h 30 : Irancy, Yonne, c’est déjà la Bourgogne !
Eh oui, les plus téméraires d’entre nous ont décidé d’accompagner l’épreuve jusqu’à Dijon.
Après une étape autoroutière menée tambour battant, c’est à Irancy que nous retrouvons Laurent, Yannick et moi même au sommet des vignobles. On sent illico le caractère plus authentique des passionnés locaux qui sont venus entendre respirer pistons et soupapes. D’ailleurs certains d’entre eux ont fait l’étape avec leur propres anciennes. D’autres plus terre à terre, fêtent le passage des autos avec un verre de blanc et une gougère, on est vigneron ou on ne l’est pas !
14 h 15 : Dijon Prenois
Il faut déjà partir si on veut voir les belles mécaniques s’exprimer pleinement sur le circuit vallonné de Dijon. Quel bonheur cette immersion sur la Nationale 6, où je pourrai admirer pendant une vingtaine de kilomètres une Ferrari 250 GT châssis court dans mon rétroviseur. Quelques concurrents moins heureux commencent déjà à réparer sur le bord de la route…
A Dijon, on sent que les mécaniques ont besoin de respirer, et certaines portent déjà les stigmates de virages mal négociés telle cette 250 MM à l’aile avant droit un peu fripée. On peut y voir aussi la confrontation de robustes automobiles américaines avec de plus modestes européennes où la puissance ne fait pas toujours tout.
Tiens, notre sémillant président Pierre est là aussi, accompagné de sa fidèle Colette : partageons le verre de l’amitié au bord de la piste ensoleillée. (Ndlr: excellent le Châblis !)
Beaune :
Laurent et Yannick nous retranscrivent ici les impressions de leur balade nocturne dans le Parc Fermé.
« A Beaune, nous sommes allés au Parc Fermé le soir. Pas simple de rentrer car l’accès est payant… Encore des sous…!
Ambiance assez studieuse pour les mécanos qui effectuaient certains contrôles pour le plus simple, jusqu’à des ouvertures haut-moteur et réglages de direction/parallélisme pour les moins chanceux.
Des vrais pros et passionnés: très chouette de voir l’envers du décor !
Après, le repas, ou plutôt la réception au Palais des Congrès ne nous concernait pas: il fallait être équipage ou invité ! »