Des vents forts ont balayé notre pays ces derniers jours.
Evocateurs de puissance et parfois d’exotisme, des noms de vents ont été attribués à des voitures à l’instar des Pontiac Tempest, construites de 1961 à 1991.
Quelques exemples, non exhaustifs:
A la fin des années 30, la luxueuse Lincoln ZEPHYR à l’aérodynamisme très étudié était propulsée par un moteur V12 à puissance disons contenue.
Les usines Ford anglaises reprendront le nom ZEPHYR pour une lignée de belles et puissantes 6 cylindres construites de 1950 à 1972..
MISTRAL : ah, celui-là, je l’aime bien. Peut-être à cause de son origine franchouillarde, ou parce que ce nom a été attribué au moteur V8 de 3,9l. monté dans les Ford Comète Monte-Carlo et Vendôme 1954, plus puissantes voitures françaises de série à l’époque,dont un modèle a circulé à Rambouillet dans le passé.
Après le rachat de Ford France par Simca, le constructeur montera dans la série Versailles puis Chambord un V8 AQUILON. L’Aquilon, vent mauvais annonçant la tempête , était bien assagi sous le capot de ces belles Simca, mais quel son majestueux!
C’est sous de prestigieux capots italiens qu’on trouvera de tempétueuses motorisations. Vous allez sans doute être surpris:
Le Bora est un vent froid qui souffle de l’Europe de l’Est vers l’Italie. La BORA est la première Maserati à moteur central arrière, dessinée par Giugiaro, moteur V8 de 4,7 à 4,9l.
Le Khamsin, à l’inverse, est un vent de sable brulant du désert Egyptien. Maserati construira sa KHAMSIN à moteur V8 4,9 l.de 1974 à 1982.
Quand au Diablo, c’est un foehn soufflant en Californie. Faire mieux que Ferrari: c’était le but des spectaculaires LAMBORGHINI DIABLO à moteur V12 de 48 soupapes, construites à 3000 exemplaires entre 1990 et 2001.
Evoquons enfin le Zonda qui souffle sur les Balkans et la Mer Noire. Clin d’œil à la fabuleuse et récente PAGANI ZONDA .
Et si vous êtes passionnés d’aviation, comment ne pas citer le Caudron Simoun des années 30, les extraordinaires Hawker Typhoon et Hurricane et les Tornado de la dernière guerre…Mais c’est une autre -grande- histoire… Allez, bon vent !