En Vitesse à Compiègne (1)

Jeudi 24 mars 2022, les Reinistes se sont rendus en délégation non officielle, en Picardie, sur une idée de Pierre pour visiter l’exposition Vitesse qui se tient jusqu’au 29 mars au palais impérial de Compiègne. Nos amis du Loisir de Conduire ( Montfort l’Amaury) étaient dignement représentés par Bernard et Gérard. C’est la deuxième fois que ce lieu chargé d’histoire allie avec élégance l’art et l’automobile. La première exposition sur les concept cars s’étant tenue en 2020.

L’impératrice Eugénie, figée pour l’éternité dans son buste d’albâtre nous accueille pour cette visite culturelle et insolite.

Si l’on pouvait s’attendre à une exposition uniquement dédiée à la compétition, il n’en est rien. C’est bien la vitesse qui est magnifiée ici : chaque salle étant d’ailleurs marquée par une signalétique liée à l’allure maximale atteinte par les véhicules présentés. 
Et des raretés automobiles, il y en avait quelques unes au menu !

Voici l’escalier d’Apollon avec en amuse bouche la reconstitution d’un char romain (fin du 19ème siècle) à partir d’éléments antiques, illustré par les vidéos du film « Ben Hur ».

La Galerie des Colonnes : magnifique écrin des gloires sportives du passé. Après ce hors d’oeuvre, se présentent dans la Galerie des Colonnes  la fine fleur des voitures de grand prix des années 1920 à 60 avec par ordre d’apparition :

 

 Lotus 33 de 1963 avec son innovatrice structure monocoque et son moteur central arrière comme nous le confie Pierre.

 
Maserati 250 F de 1957. Ce type de voiture a été piloté par le grand Juan Manuel Fangio. Il a d’ailleurs conquis son 4e titre de Champion du monde en 1957 au volant d’une 250 F.


Sublime Bentley 4 ½ Supercharged de 1930 que n’aurait pas renié John Steed (vous vous souvenez le chapeau melon de la savoureuse série TV britannique des années 60)

Mercedes W154 de 1939 dite « flèche d’argent », surnommée ainsi eu égard à sa couleur métallique due au ponçage méticuleux de sa peinture blanche afin de gagner quelques précieux grammes à la pesée.

Et surtout, merveille des merveille, une authentique Bugatti Type 35 C de 1927, dans un jus d’origine qui laisse deviner le courage des pilotes de course qui fonçaient à près de 200 km/h sur les pistes sablonneuses des années 20.

Toutes ces autos étaient encadrées par quelques belles machines à deux roues, notamment une Alcyon 350 GP (1935), un modèle unique, une Peugeot 500 de Grand Prix (1926) et la Gnome et Rhône 175 « Bol d’Or » de 1956. Cette dernière est une réplique, l’originale ayant été détruite.

Texte : Paul; Photos: Paul et Yannick. Mise en page: Atelier RvR. C’était le premier épisode. La suite bientôt !  ♫